Bintou TOURE

La famille, l’école, la rue : une jeunesse et un avenir qui s’étouffent

Ce n’est plus un secret, le Mali déborde d’une jeunesse frivole et instable. L’école, la rue, la famille, la société en gros sont les piliers de l’éducation.  Il est clair que, de nos jours, le développement d’un pays dépend essentiellement de la qualité de ses institutions scolaires et universitaires. Et tous les éléments de la société, de la famille à l’état, savent que la prestation rendu par l’enseignement est d’une importance capitale. Avec environ 38,7 %  de taux d’alphabétisation des plus de 15 ans en 2017, l’éducation des jeunes, leur avenir et leur place dans la société semblent être compromis. Traînant pour la plupart dans la rue, ils s’exposent à tous les vices. Des plus banals au plus déconcertants, qui laissent tous perplexes. L’avenir d’un pays ou d’une nation dépend de la génération future dit-on.  Alors quel avenir pour cette jeunesse en perdition ?

La famille, le soubassement de la société

Les enfants sont le reflet de leurs parents. La plupart des jeunes en difficulté, que ce soit au niveau scolaire ou social, sont victimes de parents qui n’accomplissent pas à bien leur mission. L’éducation culturelle passe également par la famille. Car avant qu’ils ne commencent à fréquenter les bancs de l’école, ils sont à la charge de la famille. Et c’est là qu’ils développeront un sens de la curiosité et une envie d’apprendre.

Si les parents accomplissent leur mission, qui est d’éduquer convenablement leurs descendants, ils réussiront sans doute. Car bien avant de faire face aux réalités de la vie en société, les enfants passent par une première étape qui est le cocon familial. C’est là que l’éducation commence en réalité et c’est là que leur seront inculquées les premières valeurs qui feront d’eux de bonnes personnes. Leur apprendre à faire le bien autour d’eux, aider leur prochain et surtout faire en sorte qu’ils s’éloignent totalement du mauvais chemin.

« Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village. »

Autrefois, mon enfant était celui du voisin. Aujourd’hui, si celui-ci touche à mon enfant, ça peut tourner au vinaigre. Dans la société malienne actuelle on a l’impression que la famille perd tout son sens. Elle n’existe presque plus ! Nous avons juste des groupes de personne qui sont dans un enclos. Chacun dans son coin. La mère de son côté, le père aussi, et l’enfant totalement abandonné.

L’éducation c’est aussi ce que l’enfant regarde à la télé. On ne fait pas voir à un enfant de 8 ans un film de guerre ou à indications pornographiques. Non ! Il y a des dessins animés. Aujourd’hui, nos mamans regardent les télénovelas avec les enfants à côté ! Quel exemple donnent-elles ? Quand la famille joue son rôle, tout le monde reçoit une éducation presque identique, mais quand elle laisse tomber, plus rien ne va.

L’école donne enseignement et instruction, la rue détruit

Lieu de socialisation et d’apprentissage, l’école ne répond plus à sa mission. Par contre, ce n’est ni l’envie ni l’ambition qui manquent à certains. Mais, pour se projeter sur un possible avenir, il faut d’abord réussir à passer le cap du milieu scolaire. Quoique réussir son cursus scolaire demande une force mentale et un dévouement irréprochables. Car, ne réussit pas à l’école qui veut, mais qui peut. Beaucoup de jeunes abandonnent le chemin de l’école très tôt ou juste avant le cycle universitaire. Le baccalauréat : source de découragement et d’abandon de plusieurs jeunes. Mais, les raisons sont surtout diverses : contribution pour la scolarité, distance, découragement, manque de motivation et de suivi, ou même souvent l’inaccessibilité de l’école pour certains.

Les quelques-uns qui tiennent tête traînent pour la plupart en dehors des classes aux heures de cours. Les salles de classes sont moins bondées surtout dans les écoles publiques ou aucune réglementation, aucune organisation ou semblant de surveillance n’est mise en place pour mettre les élèves dans de bonne conditions.

Ce que l’école laisse la rue le récupère

Toute la structure éducationnelle semble s’effondrer et les jeunes, grandir hors de tout contrôle. Tout le monde sait ce qui se passe, mais personne ne réagit. Quand on sort avec son professeur, qu’on le regarde sans gêne droit dans les yeux, c’est la dérive ! Les jeunes  se retrouvent dans la rue et boivent de l’alcool à outrance. Et comme on le dit un vice en entraine un autre, laisse place à la fumette des plus banales (cigarette, chicha) aux plus dangereuses (chanvre). Ils deviennent des individus dangereux, sans aucun égard pour leurs parents et sans remord.

Une jeunesse abandonnée

Depuis ces dernières années, les cas de viol, de vol, d’agressions ne cesse d’augmenter. L’accès aux stupéfiants et aux armes ne rendent pas la tâche facile non plus. On parle de crise sociale et de passivité généralisée. Mais, Il y a des musiques très violentes et très vulgaires que les enfants consomment. Et, personne ne bronche. Les actes dépassent l’entendement et le degré de leur gravité les condamne auprès de l’opinion publique et de la loi.  On  s’indigne des faits, sans se questionner sur leurs causes. Les jeunes sont laissés à eux-mêmes. Les parents ont démissionné. L’éducation est déléguée aux réseaux sociaux et à la télévision. La responsabilité des parents est aux yeux d’un grand nombre d’observateurs une évidence.

J’indexe personnellement nos parents, car c’est à eux qu’il revient d’expliquer la vie aux enfants. Et, nous en tant que frère, sœur, tata et tonton veillons a ce que nos petits restent sur le droit chemin pour leur propre bonheur et le bonheur de tous !!

 

 


Chance ou malchance ? Le top des superstitions made in Mali

Aujourd’hui, j’aborde un sujet dense et sensible : la superstition. Qui d’entre nous n’a jamais été surpris de se voir reprocher telle ou telle chose parce que cela porterait malheur ? Au fil du temps, nous avons tous développé des croyances face à certains phénomènes. Ces phénomènes qui paraissent normaux sans pourtant l’être à cause de l’interprétation ou de la signification qu’on leur donne.

Une superstition populaire : le fameux chiffre 13 !

L’exemple le plus répandu est celui du chiffre 13 qui est la superstition sans doute la plus populaire de toutes. Selon la croyance populaire, ce chiffre porterait malchance. En passant par les films et les vécus de ceux qui ont osé défier le chiffre 13, nous avons vu toutes les interprétations négatives possibles liées à ce chiffre. Cela va au-delà d’une superstition car tout dépend du milieu et de l’environnement dans lequel on se trouve.

Figurez-vous que, dans certains pays, aux États-Unis par exemple, vous n’aurez jamais la chambre d’hôtel n°13. Elle n’existe pas ! De même que vous ne dormirez jamais au 13ème étage, et vous ne vous installerez jamais à bord d’un avion ou un siège portant ce chiffre. Une autre croyance liée à ce chiffre : être 13 à table annonce la disparition de l’un des convives présents. Au Mali nous n’avons pas une croyance particulière liée au chiffre 13 ! Par contre une croyance ancienne dans ce pays laisse dire que quand un malheur t’arrive un mercredi ou un samedi il a 1000 chances de se reproduire. Bref, l’heure n’est pas au débat sur le chiffre 13, mais bien sur les choses superstitieuses qu’on entend dans le quotidien des Maliens.

Qu’y a-​t-​il derrière les superstitions ?

La culture africaine en général est très marquée par la superstition. Les films, les programmes radiophoniques et les écrits mettent souvent l’accent sur la superstition et les sujets mystiques : la magie, le culte des ancêtres, les fétiches, etc. Pourquoi les superstitions influencent-​elles autant les personnes ?

Beaucoup de superstitions proviennent de la crainte des esprits des morts ou des esprits divers. Certains événements sont attribués à ces esprits qui chercheraient à signaler aux vivants un danger, un malheur ou un bonheur.

Même sans être un véritable croyant des superstitions, une petite partie de nous ne peut s’empêcher de dire : on ne sait jamais ! Et c’est à ce moment qu’on se rend compte que pas mal de gens y croient quand même. Dans chaque pays, et dans chaque partie du monde, les gens se méfient de beaucoup de choses différentes et complètement folles.

Les Maliens et la superstition, une histoire pour la vie

Au Mali, nous avons notre lot de superstitions. En effet, le degré de superstition chez le Malien sans pareil. Pour lui rien n’arrive par hasard ; surtout un malheur. Il est soit provoqué, soit la manifestation d’un mauvais comportement ou d’un mauvais sort. Dans ce pays, on explique tout par la force de nuisance de l’autre. Endormis dans la culture de l’inconscience et de l’irresponsabilité, on a toujours tendance à rejeter la cause de son malheur sur les autres. Nos mauvais comportements et nos mauvais agissements sont pour la plupart la cause de nos malheurs mais c’est toujours simple de rejeter la faute sur autrui ou sur les mauvais esprits.

Il s’agit sans doute d’une ordonnance culturelle qui nous apprend que « quand on trébuche, c’est la faute de l’ennemi qui parle de toi à cet instant précis », « quand tu te renverses un verre dessus par mégarde, c’est aussi la faute de l’ennemi », ou « quand un fou te donne un coup, il faut lui rendre le coup au risque devenir fou aussi »… Pour couronner le tout, les plus superstitieux se réservent de prendre des résolutions pour se libérer de ces vices. Et quand vient enfin le moment de chercher des solutions, ils se font duper par des charlatans ou des faux marabouts. Comme quoi, « l’enfer c’est les autres. »

Alors, pour résister et échapper à ce quotidien imbibé d’interdits et de superstition, il vaut mieux prendre garde et faire attention à ses moindres faits et gestes au risque de ne pas attirer la malchance sur soi. Et vous pouvez compter sur la bonne foi de ce peuple pour vous le rappeler à chaque fois que vous semblez l’oublier. Selon eux, voici ce qui porte chance ou malchance.

Ce qui porterait malchance…

  • Le sel et le piment : si vous avez le malheur de renverser une salière ou du piment, vous devez impérativement verser de l’eau dessus tout de suite après l’incident, afin d’annuler le malheur (bagarre, dispute violente, accident, etc.).
  • Après 18 heures : passer le balai ou se couper les ongles après 18 heures peut faire entrer les âmes des morts dans la maison. Laisser la bouilloire d’ablutions vide ou laisser la jarre vide la nuit pourrait rendre mécontent nos morts qui nous rendent visite la nuit et qui souhaiteraient utiliser ces récipients.
  • Cadeau : offrir du parfum, une paire de chaussures ou un habit en cadeau à son compagnon. Cela peut porter malheur au couple, voire la séparation si les cadeaux se brisent, se cassent ou se déchirent.
  • Cuisine : manger dans la marmite dans laquelle on a préparé porte malheur car cela incite au vol de l‘argent de son mari.
  • Le parapluie : ouvrir un parapluie dans une maison porterait malheur.
  • La spatule et la cendre : un homme ne doit jamais toucher la spatule ou les cendres provenant de la cuisine de sa femme, au risque de mettre en cause sa virilité.

Ce qui porterait chance…

  • Quand un oiseau te chie dessus, cela a trait à une rentrée d’argent.
  • Quand la plante du pied droit démange, ceci a trait à un voyage qui aura des retombées positives.
  • L’apparition d’une araignée est dans l’ensemble un bon signe, à condition de l’écraser immédiatement. Araignée du matin : chagrin, araignée du midi : profit, araignée du soir : espoir.
  • La paume des mains : quand la paume de la main gauche démange, ceci est synonyme de rentrée d’argent, et quand la paume droite démange ceci prédit des dépenses.
  • La mort : rêver de sa mort ou de la mort d’un proche est synonyme de longue vie.

Je ne suis pas une vraie superstitieuse, mais je reste quand même sur mes gardes…

Nous avons tous une petite dose de superstition dont nous ne pouvons nous défaire. Pour certains, elles font partie de l’héritage culturel. Pour d’autres, ce sont de simples curiosités qui donnent du piquant à la vie.

Coïncidence ou simple superstition ? Nous n’en savons strictement rien. Pourtant si certaines superstitions laissent nous laisse perplexe quant à leur véracité, la plupart s’avèrent être vérifiées et prouvées.

Tu es superstitieux ? Les superstitions te hantent même dans les gestes les plus banals ? Il est peut-être temps de partager avec nous les superstitions les plus dingues que tu aies entendu.

En attendant, fais gaffe !


Célibataire, oui j’assume et puis quoi ?

Es-tu en couple ou célibataire ?

Cette question on nous l’a tous déjà posé une fois. Que ce soit par nos amis, la famille, les collègues ou de simples connaissances, c’est la question qui revient le plus. A croire qu’être célibataire ou en couple a une réelle importance sur notre épanouissement. Voici ce que j’en pense.

Bref, et si on parlait de célibat ?

A l’heure actuelle où j’écris ce billet, plus de la moitié de mon entourage est célibataire. Mais pourquoi ? Chacun de nous, d’une façon ou d’une autre, a ses raisons propres d’être seul. Déception amoureuse, manque de confiance en soi, manque de compromis, ou simplement dégoût du sexe opposé du à de nombreuses mauvaises expériences. Mais est-il vraiment nécessaire d’être en couple pour être heureux ? Je ne le pense pas !

Personnellement j’ai frôlé tous les côtés sombres du célibat. Mes expériences passées ne m’ont pas du tout allégé la tâche. Entre déception et instabilité j’ai dû me poser seule, réfléchir à moi, ma vie et mon futur. Après de longues réflexions et d’analyses, j’ai finalement pu conclure que je n’avais pas forcément besoin de quelqu’un pour me sentir bien dans ma peau et atteindre mes objectifs personnels.

Au contraire, loin des tensions de couple, des prises de tête et des infidélités à répétition ; j’ai su trouver ce qu’il me fallait pour m’épanouir. Ma devise : mon bonheur d’abord, le reste suivra. C’est en ce sens que je me suis concentré sur mes études, mes projets et ma carrière professionnelle. Cela n’a été que facile parce que je n’avais pas d’éléments qui autour pouvaient me détourner de mes objectifs ou me déconcentrer. Et c’est seulement quand tout ceci a commencé à prendre forme que j’ai songé à me poser avec quelqu’un. Même si le besoin n’y était pas vraiment car j’avais pris gout à autre chose : l’argent. Et comme j’aime bien le dire, il (l’argent)  est mon premier et mon dernier compagnon.

Cependant, pas toujours facile d’être célibataire quand l’entourage regorge d’histoires d’amour incroyables. Dans la famille, les amis, sur les réseaux sociaux, à la télé dans les magazines même le voisin à côté est en couple et heureux. Finalement, ça semble si simple pour les autres de trouver l’âme sœur.

Être célibataire ce n’est pas finalement plus mal….

Au-delà de la solitude,  le célibat a ses avantages. Pas de compte à rendre à qui que ce soit, on voit qui on veut quand on veut, on se lève à l’heure que l’on veut (sauf si c’est encore chez papa et maman). Et, le bonus, on peut laisser la vaisselle trainer deux trois jours et même plus (lol). Mais qu’on soit d’accord: si c’est plutôt plaisant sur le moment, ce n’est pas cela qui mènera loin dans la vie. D’autant que les mauvaises habitudes se prennent vite et ont la vie dure.

Le véritable avantage du célibat est qu’il permet de bien se connaitre. En se retrouvant face à soi-même, on peut se poser des questions sur nos envies, nos goûts, ce que l’on veut profondément vivre. Plus on apprend à être seul, plus on est libre de trouver en soi nos propres ressources, car on sait déjà ce qui nous rend heureux. En fait, sans s’en rendre compte, on construit les bases pour un jour construire un couple durable. Parce qu’un couple heureux, ce sont deux célibataires heureux.

On ne va pas se mentir : le célibat n’est pas toujours un choix et la solitude peut être difficile à vivre. Du coup les amis sont hyper importants. Aimer et être aimé, cela peut se vivre aussi dans l’amitié, savoir donner aux autres, faire des rencontres pendant des voyages, avoir des projets et des activités diverses et variées.

Alors tu es célibataire, tes proches te mettent la pression pour les présenter quelqu’un ?

Pas de panique, le célibat n’est qu’une bulle dans laquelle on s’enferme. Sinon, ta force de caractère, ton goût de la vie et tes nombreuses qualités vont t’aider à te construire. Il existe des célibataires heureux et même très heureux parce qu’ils ne le vivent pas comme une punition.

Mesdames, messieurs, il est temps d’assumer votre célibat et de le vivre pleinement ! Enfin profitez de l’instant avant qu’un envahisseur ne vienne bouleverser votre quotidien.

Je termine ce billet par une petite citation : « L’homme idéal à la recherche de la femme idéale : le meilleur moyen de rester célibataire ! » – Dominique Blondeau.


#Tourisme: Benin, Dassa la magnifique ville des collines

Aventurière que je suis, c’est dans la ville de Dassa que j’ai posé ma valise le mois passé (Décembre 2017). Dassa-Zoumé , encore appelée Igbo Idaasha ou simplement Idaasha, est une ville du Centre-Sud du Bénin, chef-lieu de la commune du même nom et préfecture du département des collines.

Comment je me suis retrouvé dans cette ville?

C’est dans le cadre d’un enterrement, un événement triste, mais pas que ça. Car, l’on fait souvent une fête dans ce pays pour dire hommage aux défunts. Une très bonne amie et collègue originaire de celle ville me lança une invitation pour rester a ses cotés. Même si jetais aussi triste pour sa tante disparue. C’est une invitation que j’ai accepté avec joie car j’allais enfin découvrir la ville des collines.

 

Les maisons sous les collines
Ville de dassa. Vue sur colline

Tourisme; voyage; découverte; collines Bienvenu à Dassa

Alors c’est très tôt un samedi matin, précisément à 6 heures que je pris le taxi pour Dassa Situé à environ 209 Km de Cotonou (3 heures de route) pour y arriver a 11 heures Dassa – Zoumè est très connue pour abriter la « grotte Notre – Dame d’Arigbo » où la Vierge aurait fait une apparition. La « grotte Notre – Dame d’Arigbo » rassemble chaque année en mi – Août, des dizaines de milliers de pèlerins venus des quatre coins du Bénin et des pays voisins ; les collines offrent également des possibilités intarissables d’excursions, de promenades à vélo et même d’alpinisme.

Alors c’est très tôt le matin, avec le frère de ma collègue que nous sortions de l’hôtel.  En compagnie d’un conducteur de moto Taxi communément appelé ZEMIDJAN qui maitrisait bien la ville, nous partions à la recherche des plus hautes collines à grimper. Ceci fut notre quotidien durant ce week-end.

La grotte ou la vierge marie a apparu. Lieu ou plusieurs pèlerins chrétien se retrouve chaque année.Tourisme; voyage; decouverte; collines
Grotte de Notre Dame

La ville avec ses 41 collines a une riche histoire que l’on peut découvrir en visitant les lieux sacrés, les palais ou en rendant visite au roi. Une visite ou j’ai d’ailleurs pris du plaisir a grimper les plus hauts montagnes de la ville. Tôt le matin dans le hall de l’hôtel, on se retrouvait avec les autres pour visiter les  villes voisines également.

Les collines ur les lieux de l'eglise notre Dame
Dans les collines de Dassa

 

Une chose est sure au delà de cette expérience je suis sortie enrichie culturellement. Et, ma collègue et son frère en sont sorti plus léger car en grimpant les collines avec moi je pense qu’ils ont perdu au moins 3 kilos ces deux jours 🙂


Amoureux du shopping en ligne, voici ce que vous ne devez Absolument pas acheter sur internet !

Ce n’est plus un secret pour personne ! L’affluence de l’internet a bouleversé notre quotidien. Désormais, tout est faisable à travers son téléphone ou son ordi : payer ses factures, faire des achats, réserver une chambre d’hôtel ou billet d’avion par exemple. Ces dernières années la vente en ligne s’est remarquablement développée, surtout avec les réseaux sociaux. Voitures, appareils électroménagers, vêtements, chaussures, parfums etc… tout se vend  sur internet.

Acheter en magasin peut parfois être éprouvant, surtout après une longue semaine de travail. L’idée de se rendre dans les magasins qui sont souvent pleins à craquer, dans lesquels il ne reste que du 36 ou du 42, et où il faudra en plus faire la queue pendant de longues minutes pour essayer un pantalon… est décourageante. La plupart du temps, après ce genre d’expériences dans les boutiques, vous rentrez épuisé(e) chez vous, déçu(e), voire même stressé(e) car vous vouliez trouver une tenue adéquate pour un événement précis, sans résultat …

Mais l’expérience shopping doit de rester un plaisir avant tout ! Alors allumez vos appareils et laissez-moi vous démontrez qu’il n’est pas si difficile d’acheter sur internet. Il suffit juste de connaitre la bonne attitude  :

Avoir Le bon réflexe

On peut être réticent à l’idée d’acheter sur internet car notre expérience shopping habituelle est complètement modifiée. On ne peut ni toucher les matières ni essayer les vêtements qui nous plaisent. Les sites experts en vente de vêtements en ligne multiplient les efforts afin de faciliter l’expérience client.
Le premier réflexe que vous devez avoir, c’est de vous reporter au guide de taille de chaque article afin de vérifier que vous choisissez bien une pièce qui vous ira.
Il est toujours bon de prendre un mètre et de connaître ses mensurations. Mesurez votre tour de poitrine, le tour de la taille et le tour de hanches (environ 20 cm en dessous de la taille). Reportez-vous ensuite au guide mensurations afin de vous diriger vers la bonne taille du produit que vous convoitez.
Souvent, vous aurez accès à plusieurs visuels et sur certains sites vous pourrez même voir un défilé sur mannequin de la pièce. Utilisez ces outils et zoomez sur la photo afin de voir les détails du produit. Ne négligez pas les informations sur le produit : les matières et l’entretien de la pièce.

Ce qu’il ne faut pas acheter sur internet :

 N’achetez pas de choses chères sur internet. Si vous voulez acheter un accessoire de marque il est préférable de vous rendre en boutique. Vous pourrez vous faire une idée précise et vivre l’expérience shopping haut de gamme associée à ce type de marque.
Aussi, je vous déconseille fortement l’achat de chaussures sur internet. Les chaussures font partie des pièces dans lesquelles vous devez investir. Même si vous connaissez votre taille, d’une marque à une autre la donne peut changer et vous vous retrouverez à devoir renvoyer des articles si vous n’avez pas eu de chance. Le confort est aussi très important dans une paire de chaussures, même si la taille est bonne, vous devez les essayer !

Autres produits que je vous déconseille d’acheter sur internet :

  • Pantalons et jeans : mieux vaut les essayer car ils doivent vous aller comme un gant.
  • Lunettes de soleil : on peut aimer un modèle qui ne nous ira pas du tout. Une fois de plus, il est essentiel d’essayer.
  • Sous-vêtements : ils sont la base de votre tenue. Préférez du haut de gamme et le conseil d’une experte en boutique.
N’hésitez pas à acheter les produits suivants : 
  • Les robes :  elles s’adapteront facilement à votre silhouette, vous avez peu de chance de vous tromper sur la taille.
  • Hauts, pulls et mailles : ils représentent des achats faciles sur internet, ils taillent généralement bien.
  • Jupes : l’offre est très large, plus qu’en magasin et si vous mesurez bien votre taille, vous pouvez être sure qu’elle vous ira !
  • Collants : tous plus jolis les uns que les autres et différents de ceux que l’on peut trouver chez H&M, je vous les conseille. Le rapport qualité/prix est excellent.
  • Sacs : en tissu, en cuir, à imprimés, style pochette ou bandoulière, l’offre est aussi très large. Ne choisissez pas de simili cuir et optez pour la couleur avec de jolis détails !
  • Bijoux : internet offre une large offre de bijoux et d’accessoires cheveux amusants, qu’on ne trouve pas partout.
Dernier point : sur quel site vous rendre ?

Pour ma part mes favoris sont Bohoo.com ou zalando , pour la qualité des produits et du service, les délais de livraison sont restreint, surtout en Afrique.

Si vous avez des questions sur un potentiel achat sur internet, faites m’en part dans les commentaires, je me ferais un plaisir de vous conseiller !